Soin

Mardi. Jour de traitement. Je dis jour, mais ce traitement ne prend qu’une heure et demi en tout. J’y consacre malgré tout ma journée, avec le déplacement à l’hôpital et la fatigue qui vient avec. Je sais que le jour du traitement et souvent le lendemain, je ne suis bonne qu’à manger et à faire la sieste. Mon amie Danièle qui a résisté à un cancer du sein il y a quelques années parle quant à elle de soin. J’aime bien.

Je faisais rire les infirmières quand je leur disais lors de mes premiers traitements, que dans le fond, je venais passer ma journée au spa: accueillie avec une couverture chaude, accompagnée toute la journée de façon attentionnée, à passer le temps entre sieste et lecture.

Jour de traitement. Deux jours sur vingt-et-un. Le reste permet au médicament de faire ce qu’il a à faire et au corps de s’en remettre. Pendant ce temps j’observe les oiseaux par ma fenêtre (l’été je suis dehors avec mon appareil photo), j’écris, je lis, j’écoute des balados.

Le temps s’amplifie.