Du plaisir et de l’anticipation

Tout d’abord je veux vous remercier chèr.es lecteurs et lectrices pour vos encouragements à propos de ma présentation de la semaine dernière. Ça m’a portée semble-t-il, parce qu’elle s’est vraiment, vraiment bien déroulée, même si j’étais un peu nerveuse. C’était la première fois que j’exposais tout le contenu de ma recherche à des collègues et ami.es étudiant.es et à des professeures que j’apprécie énormément. C’est une recherche particulière, la recherche sur la pratique, sur sa propre pratique parce que ça parle de soi et de sa place à l’intérieur de la pratique en question. Dans mon cas, c’est de la pratique de la maladie dont je fais état, en la vivant et en la théorisant. C’est un processus particulier et j’ai la préoccupation d’être authentique par rapport à cette expérience. Je voulais que tout ça se reflète dans mon travail et je pense que c’est réussi! Yé!

Il y a encore du travail qui m’attend, beaucoup de rédaction, beaucoup de lecture, mais je vois apparaître le contour et quelques éclats de ce que ce sera, un peu comme quand on fait un casse-tête (coucou m’man!) et qu’on fait d’abord le contour, puis qu’on remplis des espace un morceau à la fois…

Puis, comme chaque quelques mois, voici revenu le moment du scan. Pour ce traitement, le vinorelbine, c’est après quatre rondes que ça se passe. ce sera la semaine prochaine… C’est toujours un moment ambigu, le moment du scan. On ne sait jamais ce qui en sortira. On peut avoir une petite idée (par exemple ces temps-ci je vais pas mal bien, et je me faisais même la remarque la semaine dernière que je me sentais dangereusement en forme!). Mais comme le crabe est caché dans les méandre du corps, on ne sait pas. On ne sait pas tant que les images en contraste ne sont pas analysées et transférées au médecin traitant. Mais comme un de mes doc m’a dit l’an dernier, « avant les scans on devait se fier à ce qu’on voyait de nos patients, et comme vous semblez très bien aller, on peut se dire qu’on fait quelque chose de bien! »