Entre temps (hiatus)

Vendredi dernier je faisais une vidéo-rencontre avec ma chère amie et collègue de recherche Marie-Christine quand internet a coupé alors que nous en étions aux salutations après une grosse heure de jasette. Comme notre service internet a toujours été plutôt ordinaire et coupait souvent (mon amie Geneviève parle d’internet à pédale), à la maison, nous n’en n’avons pas fait de cas sur le moment. Le lendemain après-midi, comme le service n’était toujours pas rétabli nous avons appelé la compagnie. Chéri a passé deux heures à faire des tests, à essayer ci, à tenter ça pour que ça ne fonctionne finalement pas. Bref, nous n’avions pas accès à Internet depuis vendredi dernier et nous avons décidé de changer de compagnie pour que ça ne se reproduise plus.

Sans internet pas possible de poursuivre mes démarches pour la suite des choses. Pas possible de synchroniser mon logiciel de référencement, pas possible de faire des petites recherches comme j’en fais vingt fois par jour (traduction de mots anglais vers le français, définitions, synonymes, titres de livres, autres travaux de mes auteurs.rices de références… ). Pas possible de communiquer avec ma potentielle co-directrice de future recherche doctorale. Pas possible de communiquer avec les copines. Pas possible de publier mon texte de blogue. Et je n’aime pas les « pas possible »!

Avec l’étape de la rédaction de mon mémoire qui approche et mon presque complet confinement, un service internet qui fonctionne ce n’est vraiment pas du luxe!

Mais bon, j’en ai profité pour lire et lire et lire encore.

Et attendre.

J’attends toujours mon nouveau traitement. Par chance hier j’ai eu des nouvelles et je commence « pour sûr » la semaine prochaine. Et, bonne nouvelle, c’est un traitement qui ne prend que 30 minutes une fois par trois semaines. C’est presque du luxe! Et il ne semble pas y avoir trop d’effets secondaires, du moins rien qui sorte de l’ordinaire.

J’ai lu, j’ai lu et j’ai encore lu et dans mes lectures de la dernières semaine, il y a eu quelques perles : La Femme qui tremble et Vivre, penser, regarder de Siri Hustvedt (je suis fan de Siri Hustvedt!), Pompière et pyromane de Martine Delvaux, Mieux vivre de Mihaly Csikszentmihalyi, et celui que je lis en ce moment The Wounded Storyteller de Arthur W. Frank un livre incroyablement intéressant sur les tenants et aboutissants du fait de se raconter à travers l’expérience de la maladie.

Et pour le plaisir, je me lâche lousse avec la brique de 600 pages, huitième tome de la série The Expanse, La colère de Tiamat de James S. A. Corey (un pseudonyme) que je lis en même temps que The Wounded Storyteller. J’adore la science-fiction! Évidemment avec ce nombre de pages (environ 4800 depuis le début de la série) The Expanse n’est pas de la grande littérature, mais malgré tout, étonnamment, le récit nous amène en tant que lectrice à réfléchir à différentes possibilités que porte le futur éloigné. Certaines des questions éthiques qui se posent aussi en ce moment avec la situation politique actuelle comme les limites de la diplomatie par exemple ou à quoi ressemble l’esclavage dans un monde hyper-technologique, ou encore, à plus long terme, à quoi se rattache l’humanité quand la majorité des habitant de ce monde futur n’ont jamais mis les pieds sur Terre? – une question qui se posait aussi dans Fondation de Isaac Asimov alors que les humains ne se souviennent même plus de la Terre!).

Une chouette lecture relaxante en attendant le printemps!

D’ailleurs ce printemps, il n’est pas pressé d’arriver. J’attends le jour ou Chéri installera le hamac dans le sous-bois avec impatience (surtout que j’aimerais bien avoir une petite semaine pour en profiter avant l’arrivée des maringouins et autres brûlots!) J’ai beau prendre mes suppléments de vitamine D tous les jours, rien n’égale le soleil!

*L’oiseau de la photo est un cardinal à poitrine rose au regard exaspéré!

8 réponses à “Entre temps (hiatus)”

  1. J’avais hâte de te lire, oui, pas d’internet on se croit retourné en arrière! Au moins tu avais de la lecture pour compenser. Et le nouveau traitement bientôt. J’espère que tout ira bien.

  2. Wow! Tu es une grande lectrice! Tu m’impressionnes! Oui, internet est devenu presqu’un service essentiel, de nos jours. Ça nous donne accès à un univers en soi de connaissances et c’est un moyen important pour communiquer. J’aime te lire et suivre le fil de tes pensées! Je t’aime mon amie! L’oiseau est magnifique: je ne savais pas que c’était aussi un cardinal. Vive le retour du printemps et j’espère que tes moments de détente dans le hamac arriveront très bientôt!

    • Merci chère Ginette! Oui, je peux être une lectrice boulimique. Je lis facilement 200 à 300 pages par jours (selon les types d’édition). Et là avec la maîtrise ça « m’oblige » à me plonger le nez dans mes chers livres. Oui, c’est effectivement une variété de cardinal. Ils sont vraiment beaux! Le printemps veut aussi dire qu’on pourra sans doute se voir bientôt et c’est fantastique!

  3. Quelle lectrice!! Pendant que ton corps se repose et guéri, ton esprit s’envole! Même si c’est bien pratique, Internet, rien ne remplacera les livres!
    Merci merci de notre permettre d’avoir accès à des bribes de ta vie. ça ne remplace pas ta présence, mais c’est comme Internet : ça informe entre deux coupûres!! 🤭

    • J’ai commencé à lire à six ans et je n’ai jamais arrêté. En ce moment je m’aperçois de l’importance de cet amour des livres et de la lecture. Entre université et maladie, ils sont toujours près de moi, pas besoin de fournisseur de connexion! Mais Internet est bien pratique pour avoir l’impression (et un peu plus) d’être proche de ses amies…

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :