Tête première dans la recherche, prise 2

J’ai la tête plongée dans ma recherche depuis l’automne dernier. J’ai dû prendre une pause d’environ un mois en décembre au moment où j’ai été hospitalisée. J’ai passé cinq jours à l’hôpital et ça m’a pris au moins trois semaines à me remettre de cette expérience. Mais depuis que je suis de nouveau sur pieds, je travaille chaque jour sur mon projet de maîtrise (le master pour les ami.es français.es).

Ce blogue en fait d’ailleurs parti. Je voulais voir les effets que raconter mon expérience de la maladie pouvaient avoir sur moi-même tout d’abord et sur vous, les autres, mes lecteurs et lectrices. J’étais vraiment très curieuse et fébrile de démarrer l’expérience et c’est la raison pour laquelle je publie deux textes par semaine depuis le 31 janvier. Grâce à ce train d’enfer (entre mes traitements et leurs effets secondaires et mes autres travaux de recherche!) j’ai accumulé beaucoup de données déjà. Et c’est fantastique. Je ne suis pas encore à l’étape de les interpréter (dans mon champs d’étude on peut parler d’analyse, mais le terme d’interprétation est plus proche de ce qu’on fait vraiment), mais ça ne saurait tarder.

J’en suis déjà à cette étape de l’interprétation. J’ai commencé à travailler sur d’autres données pour le moment, des données que j’accumule depuis l’entrée à la maîtrise en 2018. Je vais travailler sur ce qui touche au blogue d’ici trois semaines ou un mois. Je vous en donnerai des nouvelles.

Entre-temps, pour me permettre d’avancer, je vais réduire la fréquence de publication ici. Je vais écrire une fois par semaine, le lundi, question de garder le contact et de poursuivre l’expérience.

Et vendredi j’ai une présentation de l’avancée de mon travail dans le cadre de mon cours de troisième année La production de savoir en étude des pratiques (exactement ce que nous avons fait jusqu’ici ensemble!) durant laquelle je vais retrouver des collègues d’étude que je n’ai pas vu.es depuis longtemps, vu les cours que je fais par zoom depuis l’automne 2020. J’ai bien hâte!

• L’oiseau sur la photo est un joli roselin pourpré.